Les prix du pétrole augmentent
d'environ 1,5% en raison des craintes
de ruptures d'approvisionnement en France
Les prix du pétrole ont augmenté de près de 1,5% sur le marché européen jeudi, en passe de réaliser leur premier gain au cours des trois derniers jours, en raison des craintes de perturbation de l'approvisionnement en carburant en France à la lumière d'une grève des travailleurs dans le pays.
La hausse des prix est soutenue par la baisse brutale des stocks de brut aux États-Unis la semaine dernière, après dix semaines de hausses hebdomadaires consécutives, en plus du ralentissement de la production pétrolière américaine.
Les prix sont également soutenus par l'arrêt de la hausse du dollar américain par rapport à un panier de devises mondiales, dans l'attente des données sur l'emploi aux États-Unis pour février vendredi, ce qui fournit davantage de preuves sur la santé de la plus grande économie du monde.
Le brut américain a augmenté de 1,3 % pour atteindre le niveau de 77,44 $ le baril, par rapport au niveau d'ouverture à 76,46 $, et a enregistré le niveau le plus bas à 76,22 $, et le brut Brent a augmenté de près de 1,5 % pour atteindre le niveau de 83,54 $, par rapport au niveau d'ouverture à 82,43 $, et a enregistré le niveau le plus bas à 82,22.$.
Lorsque les prix se sont stabilisés mercredi, le brut américain a perdu 0,95 % et le brut Brent a chuté de 0,5 %, dans la deuxième perte quotidienne consécutive, en raison des inquiétudes concernant la hausse des taux d'intérêt aux États-Unis.
Total Energies n'a pas été en mesure de livrer jeudi des cargaisons depuis ses raffineries en France, en raison de la grève générale des travailleurs du pays contre le projet de réforme des retraites du gouvernement.
Il a également été annoncé que toutes les expéditions de carburant dans toutes les raffineries de France s'arrêteraient, le huitième jour de la grève générale, alors que l'on s'attend à ce qu'il soit difficile de mettre fin à la grève dans un avenir proche, ce qui menace d'aggraver la crise de la pénurie de carburant en le pays.
Hier, l'Agence américaine de l'énergie a annoncé une baisse des stocks commerciaux du pays d'environ 1,7 million de barils au cours de la semaine se terminant le 3 mars, contrairement aux attentes des experts, soit une augmentation d'environ 1,3 million de barils.
Cette baisse brutale est la première hebdomadaire des onze dernières semaines, en signe de reprise de la demande et de retrait chez le plus gros consommateur de carburant au monde.
L'Agence américaine de l'énergie a également annoncé une baisse de la production de pétrole dans le pays d'environ 100 000 barils par jour la semaine dernière, lors de la première baisse hebdomadaire de la production américaine cette année, plus précisément depuis la semaine se terminant le 23 décembre.
Ainsi, la production totale de pétrole aux États-Unis a diminué à 12,2 millions de barils par jour, abandonnant le niveau de 12,3 millions de barils, le plus élevé depuis avril 2020.
Jeudi, l'indice du dollar a chuté de 0,4 %, s'éloignant de son plus haut niveau en trois mois à 105,88 points, en passe d'enregistrer sa première perte au cours des trois dernières séances, reflétant l'arrêt de la hausse des niveaux de la devise américaine face à une panier de devises majeures et mineures.
Contrairement aux corrections et aux prises de bénéfices, les niveaux du dollar américain sont en baisse à l'heure actuelle, après les données négatives sur les demandes d'assurance-chômage aux États-Unis la semaine dernière.
Les investisseurs hésitent également à établir de nouvelles positions d'achat sur la devise américaine, avant la publication du rapport sur l'emploi de février demain, vendredi, qui devrait fournir des preuves solides du rythme auquel la Réserve fédérale augmentera les taux d'intérêt lors de la réunion de mars en cours. .
11 octobre 2024 - 23h14
11 octobre 2024 - 22h59