Les raffineries

En 2020, la France compte 8 raffineries de pétrole en activité. 7 de ces raffineries sont situées en métropole, la 8eme est en Martinique. Les raffineries françaises sont généralement alimentées par voie maritime ou par oléoducs. La majeure partie des raffineries de pétrole se trouvent à proximité des principales zones portuaires, telles que Marseille, Le Havre, ou encore Saint-Nazaire. Cela facilite le transport de la matière première, le pétrole étant généralement importé par navires-citerne.

Total possède 4 raffineries en France et ExxonMobile en possède 2. Les autres raffineries françaises appartiennent aux groupes pétroliers Petroineos et Sara.

À la suite des deux chocs pétroliers de 1973 et 1979, plusieurs raffineries ont été arrêtées. Avec la crise du raffinage européen survenant depuis 2009, quatre autres raffineries ont été fermées (Flandres en 2010, Reichstett en 2011, Berre en 2014 et Petit-Couronne en 2012). En juillet 2019, celle de La Mède a été reconvertie pour la production de biodiesel. En 2021 Total envisage de reconvertir celle de Grandpuits.

La capacité de raffinage cumulée de ces sites s’élève à près de 70 millions de tonnes de pétrole brut par an selon l'Union française des industries pétrolières (chiffres de 2014). Ce qui représente l’équivalent de plus de 1,2 million de barils par jour.

Ces raffineries sont alimentées par voie maritime et/ou par des oléoducs (canalisation destinée au transport du pétrole brut ou raffiné) tels que l'oléoduc sud-européen ou l'oléoduc d'Île-de-France.

À la suite des deux chocs pétroliers de 1973 et de 1979, et en raison de la mise en service dans les années 1970 et 1980 de nombreuses centrales nucléaires, la France a connu une forte baisse de consommation de produits pétroliers. Le raffinage est donc devenu surcapacitaire. Plusieurs raffineries en France ont été arrêtées et la plupart ont été converties en dépôts de produits pétroliers. Il existe environ 120 dépôts de produits pétroliers en France.